Venocaps - NL
Diastop NL

CONTRACEPTION - Les systèmes intra-utérins ou stérilets

04 februari 2019

1 Les systèmes intra-utérins en général

Introduction

Les systèmes intra-utérins sont très largement utilisés comme méthode contraceptive. On estime qu’il y a 175 millions d’utilisatrices de ces systèmes de par le monde. Il en existe principalement de deux types: ceux au cuivre (appelés «stérilets au cuivre») et le système hormonal intra-utérin parfois aussi appelé «stérilet» hormonal qui lui, ne contient pas de cuivre.
Les premières recherches au sujet des systèmes intrautérins sont eu lieu au début du XXème siècle. De nombreuses formes ont vu le jour au fur et à mesure de leur développement : formes arrondies, spirales, boucles, formes trapézoïdales, doubles « S », formes en « T » …

 

Globalement, comment agissent-ils ?

Leur implantation dans la matrice (l’utérus), crée à ce niveau des modifications qui contrecarrent la fixation de l’oeuf fécondé (nidation). La présence de cuivre (dans les stérilets au cuivre) agit sur les spermatozoïdes, en réduisant leur motilité et leur viabilité, ainsi que sur les cellules reproductrices de la femme (ovocytes).

Dans le système hormonal intra-utérin, la présence du progestatif (lévonorgestrel), outre le fait d’agir aussi sur les spermatozoïdes et les ovocytes, offre une protection supplémentaire importante contre une éventuelle grossesse.

Comment les obtenir ?

Les systèmes intra-utérins sont disponibles uniquement sur prescription médicale et peuvent être achetés en pharmacie.
Ils doivent être mis en place par un médecin spécialisé. L’insertion d’un système intra-utérine dure que quelques minutes lorsd’un examen gynécologique classique. Elle est généralement simple et indolore chez la plupart des femmes.

Il est indispensable que le médecin vérifie préalablement qu’il n’existe aucune contre-indication médicale à la pose d’un système intra-utérin. Des visites de contrôle sont conseillées quelques semaines après le placement et ensuite au moins une fois par an, sauf en cas de problèmes (tels que saignements abondants, anormaux,…) où il convient de consulter sans attendre.

Les systèmes intra-utérins sont-ils réversibles ?

Il s’agit de méthodes réversibles, c’est-à-dire que dès le retrait du système par un médecin habilité, la fertilité de la femme est restaurée et elle peut donc être à nouveau enceinte.

Les systèmes intra-utérins sont-ils efficaces ?

Les systèmes intra-utérins constituent un moyEn très fiable de contraception et possèdent actuellement un recul suffisant que pour témoigner de leur taux d’efficacité. Les risques d’être enceinte sont légèrement plus élevées avec un stérilet au cuivre (0,2 à 2 grossesses sur 100 femmes par an) qu’avec un système hormonal intra-utérin (0,1 à 0,2 grossesse sur 100 femmes par an).
Les trois premiers mois après le placementd’un stérilet au cuivre, il est parfois conseillé d’utiliser des préservatifs.

Les systèmes intra-utérins peuvent-ils être expulsés ?

Cela arrive très rarement mais un système intra-utérin peut être expulsé sans que vous n’en preniez directement conscience (par exemple pendant les règles). Un saignement peut s’en suivre ou des saignements autrefois faibles peuvent soudainement augmenter.
Il est également possible, mais toutefois rare, qu’un système intra-utérin soit partiellement expulsé et que vous ou votre partenaire vous en rendiez compte durant les rapports sexuels.
Dans les deux cas vous n’êtes plus protégée contre une éventuelle grossesse, il est recommandé de prendre rapidement rendez-vous avec le médecin qui l’a placé et d’utiliser entre-temps un autre moyen de contraception.

Sont-ils une alternative à la stérilisation ?

Beaucoup de couples qui pensent que leur famille est complète envisagent la stérilisation. La stérilisation de la femme est une intervention chirurgicale par laquelle la ligature des trompes rend la femme définitivement stérile.
Si vous optez pour la stérilisation, vos règles resteront présentes comme auparavant et lors de la ménopause les symptômes seront aussi présents et devront être pris en charge.
Des changements dans la situation familiale (divorce, décès d’un enfant, nouveau partenaire) peuvent faire en sorte qu’au fil du temps, vous ayez malgré tout à nouveau envie d’un enfant.
Ne prenez jamais la décision de vous faire stériliser à la hâte mais considérez toutes les alternatives.

Peut-on utiliser des tampons avec un système intra-utérin ?

Oui. Le système intra-utérin est placé dans l’utérus et n’interagit donc pas avec les tampons placés dans le vagin.

Leur retrait.

Un système intra-utérin peut être très facilement retiré à n’importe quel moment par un médecin habilité. Vous devez tenir compte du fait que des rapports sexuels ayant eu lieu dans la semaine précédant le retrait du système intra-utérin peuvent encore aboutir à une grossesse (les spermatozoïdes restent actifs).
Si au cours de la même consultation vous voulez remplacer votre système intra-utérin par un nouveau, vous ne devez pas prendre de précautions particulières supplémentaires mais mentionnez-le auparavant au médecin afin qu’il en ait un à votre disposition ou afin qu’il vous fasse une prescription.

Contraception après un accouchement.

Cela paraît peut-être paradoxal mais il est fréquent que les femmes pensent déjà, durant la grossesse, au type de contraception qu’elles adopteront après la naissance de leur bébé.
Il faut attendre 8 à 10 semaines après l’accouchement avant de placer un système intra-utérin. Avant cette période, l’utérus est encore trop fragile et il faudra, entre-temps, envisager une autre méthode (le préservatif, par exemple).

Il faut aussi savoir qu’en ce qui concerne le choix du contraceptif, plusieurs facteurs jouent un rôle important comme, par exemple, le fait d’allaiter ou non votre enfant.
Après l’accouchement, différents moyens de contraception s’offrent à vous.
Tous ont des avantages et des inconvénients. Certains sont également plus fiables que
d’autres.

Si vous allaitez votre enfant, toutes les formes de contraception contenant un estrogène vous sont déconseillées. Les seules alternatives sont la minipilule (P.O.P.) et, après 8 à 10 semaines, les systèmes intra-utérins.

Si vous n’allaitez pas votre enfant, ou si vous l’allaitez partiellement, vous n’êtes pas protégée contre une éventuelle grossesse. Environ trois semaines après l’accouchement, l’ovulation peut, en effet, à nouveau se produire.

 2 Le système hormonal intra-utérin en particulier

De quoi s’agit-il ?

Le système hormonal intra-utérin est aussi appelé « stérilet hormonal ». C’est une forme moderne et très fiable de contraception.
C’est un tout petit objet souple en forme de «T» placé dans l’utérus par un médecin habilité. Le système possède un réservoir qui contient une hormone: le lévonorgestrel. Après son placement dans l’utérus, le réservoir libère quotidiennement de très petites quantités de cette hormone.
Un tel dispositif peut rester en place pendant maximum 5 ans. Si nécessaire, il peut ensuite être remplacé. Mais il peut aussi être placé pour une période plus courte (par exemple, si vous ne prévoyez pas d’enfants endéans une période de 2 ans ou plus).
Il est conseillé de faire placer le système hormonal intra-utérin pendant les règles.


Son fonctionnement particulier.

Le système hormonal intra-utérin est placé dans l’utérus. Il libère de très petites quantités de lévonorgestrel, une hormone comparable à la progestérone qui est fabriquée naturellement par le corps.
L’hormone contenue dans ce système offre, de plusieurs manières, une protection contre les grossesses:

  • La glaire présente dans le col de l’utérus devient plus épaisse et visqueuse. Ceci a comme conséquence que les spermatozoïdes peuvent difficilement pénétrer dans l’utérus et féconder un ovule.
  • La muqueuse de l’utérus se transforme et devient plus fine, ce qui empêche la fixation de l’éventuel oeuf fécondé dans l’utérus. Les saignements deviennent plus légers et moins douloureux.
  • La progression et l’activité des spermatozoïdes sont freinées .
L’hormone (le lévonorgestrel) est directement libérée dans l’utérus. C’est la raison pour laquelle il faut beaucoup moins d’hormone pour obtenir un effet contraceptif qu’avec, par exemple, la pilule, un anneau ou un patch. En effet, la quantité d’hormones présente dans le sang est 60 à 100 fois moins élevée pour un système hormonal intra-utérin que pour les autres méthodes contraceptives.

Petit guide pratique.

L’emballage.

Le système hormonal intra-utérin est exclusivement disponible sur prescription médicale.
Chez le pharmacien vous recevrez le système hormonal intra-utérin dans une grande boîte plate... pas de panique ! En réalité, il est vraiment très petit. Dans cette boîte, il est simplement livré avec son dispositif de placement. Il doit absolument être placé par un médecin habilité.

Visites de contrôles.

Il est conseillé d’effectuer un examen de contrôle après les premières règles qui suivent le placement du système hormonal intra-utérin. En général, cette visite a lieu 4 à 6 semaines après le placement. Il est aussi conseillé d’effectuer une visite de contrôle une fois par an. Parlez-en avec votre médecin.

Il est également vivement conseillé de consulter un médecin si:

 

  • vous ressentez des douleurs persistantes dans le bas ventre, de la fièvre ou des sécrétions vaginales inhabituelles;
  • les rapports sexuels sont douloureux;
  • vous pouvez toucher une partie du système hormonal intra-utérin;
  • vous ne pouvez plus sentir les fils du système hormonal intra- utérin;
  • vos pertes de sang sont abondantes et de longue durée.

Combien de temps le garder ?

Une fois le système hormonal intra-utérin placé, vous n’avez plus à vous soucier de votre contraception pendant les 5 années à venir. Après cette période, il faut le faire retirer par un médecin habilité et, le cas échéant, le remplacer. Mais il peut aussi être placé pour une période plus courte (par exemple, si vous ne prévoyez pas d’enfants endéans une période de 2 ans ou plus).

 


Vous pouvez demander, lors de la consultation au cours de laquelle il est prévu de retirer le système hormonal intra-utérin, qu’on vous en place directement un nouveau. Parlezen au préalable avec votre médecin afin d’être certaine qu’il en ait un à votre disposition ou qu’il vous fasse au préalable une prescription. Le système hormonal intra-utérin peut aussi être remplacé autant de fois que nécessaire (selon l’avis du médecin).

 

A qui convient-il ?

D’une façon générale, on peut dire que ce système convient aux femmes* en quête d’une contraception confortable, fiable, moderne et sans souci.
Si les contre-indications* sont scrupuleusement respectées, rien n’empêche de placer un système hormonal intra-utérin chez des femmes n’ayant pas encore eu d’enfants (« nullipares »).
Il est aussi fiable que la stérilisation mais offre l’avantage d’être réversible (“au cas où...”, “on ne sait jamais...”)

 

*Voir : «D’autres question ?»/»Contre-indications»

Ce système peut aussi être proposé pour les femmes:

  • qui dans le futur veulent (encore) avoir des enfants, mais qui souhaitent une contraception à laquelle il ne faut plus penser.
  • qui ne souhaitent plus avoir d’enfants et qui ne veulent pas avoir recours à la stérilisation.
  • qui souffrent des conséquences (fatigue, perte d’énergie,…) de pertes de sang menstruelles abondantes (ménorragies).
  • sans oublier aussi celles qui ont des plaintes dues à la ménopause (avec complément oestrogénique).

Sa fiabilité.

Le système hormonal intra-utérin est un moyen contraceptif très fiable et est, en ce point uniquement, comparable à la stérilisation féminine (le système hormonal intra-utérin est quant à lui une méthode réversible). Il est efficace dès qu’il est en place dans l’utérus.

Pendant l’allaitement.

Dans le cas du système hormonal intra-utérin, la dose d’hormones libérée chaque jour (et donc présente dans le sang) est beaucoup plus faible que pour tous les autres moyens contraceptifs hormonaux.

Auparavant, on déconseillait aux femmes qui allaitaient d’utiliser une méthode contraceptive hormonale parce que cela pouvait provoquer une diminution de la production de lait. L’utilisation d’un système hormonal intra-utérin n’interfère pas dans la production du lait et les taux d’hormones mesurés dans le lait maternel sont extrêmement faibles.



Modifications du profil des saignements.

Avec le système hormonal intra-utérin, votre schéma de saignements va vraisemblablement être modifié. Les pertes de sang pourraient devenir plus légères, plus courtes et moins douloureuses.
Selon les études cliniques, un an après le placement d’un système hormonal intrautérin, environ 75 % des femmes ont de légères pertes de sang pendant 2 jours par mois alors que 20% des femmes n’ont absolument plus de saignements.

Chez un certain nombre de femmes, il se peut que, directement après le placement du système hormonal intra-utérin, les saignements disparaissent complètement.
Durant les premiers mois après le placement, des saignements irréguliers peuvent se produire. La plupart du temps, il s’agit de pertes de quelques gouttes de sang (spotting).
Quelques mois peuvent s’écouler avant qu’un nouvel équilibre soit atteint.
Chez certaines femmes, il se peut que ces saignements irréguliers n’apparaissent pas, même après le placement.

D’autres questions ?

Une fois placé, peut-on sentir le système ?

En principe, vous ne sentez pas le système intra-utérin. Ni votre partenaire, ni vous ne
devriez le sentir durant les rapports sexuels. Mais, parfois, il est possible d’en sentir les
fils. Si cela présente un problème, prenez alors contact avec le médecin qui vous l’a placé.

Quelles sont les contre-indications à l’utilisation d’un système hormonal intra-utérin ?

Vous ne devez pas utiliser de système hormonal intra-utérin dans les situations suivantes:
Grossesse existante ou suspectée; inflammation actuelle ou récidivante du petit bassin;
infection des voies génitales basses; infection utérine après l’accouchement; infection utérine après un avortement au cours des 3 derniers mois; infection du col utérin; anomalies cellulaires du col utérin; cancer du col utérin ou de l’utérus ou suspicion d’un tel cancer; hémorragie vaginale anormale d’origine indéterminée; anomalies du col utérin ou de l’utérus, notamment fibromes, si ces anomalies déforment la cavité utérine; toute situation augmentant la vulnérabilité aux infections; maladies hépatiques actives ou tumeur du foie; hypersensibilité à un des constituants du système hormonal intra-utérin.

Quelles sont les effets indésirables possibles avec un système hormonal intra-utérin ?

Lors de l’utilisation du stérilet hormonal intra-utérin, il est parfaitement normal que vous constatiez
des modifications de vos saignements menstruels. Il peut s’agir d’un phénomène de spotting, d’un raccourcissement ou d’un allongement de la durée des règles, de la disparition des règles, d’un écoulement abondant ou d’une douleur menstruelle.
Comme pour tout autre type de contraceptif, des événements indésirables peuvent apparaître. La plupart du temps, ils sont souvent légers et transitoires. Il peut s’agir de maux de tête, douleur dans le bas de l’abdomen, mal au dos, problèmes de la peau, écoulement vaginal, sensibilité des seins, inflammation du vagin, dépression et sautes d’humeur, nausées et rétention d’eau (oedème).
Ces effets indésirables peuvent être plus fréquents pendant les premiers mois après l’insertion et disparaissent au cours d’une utilisation prolongée.
Il se peut que l’utérus soit, dans de rares cas, perforé. D’après les études, cela ne se produit que dans moins de 1 cas sur 1.000 insertions (Inki P., Eur. J. Contraception & Reprod. Health Care 2007).

La possibilité d’une expulsion n’est pas à exclure.

Parlez-en avec votre médecin.

Lisez attentivement la notice.

 

3 Les stérilets au cuivre en particulier

Quelle est leur origine ?

A l’origine, les premiers stérilets pourraient être des petits cailloux introduits dans l’utérus des chamelles, probablement, avec des roseaux.
Chez la femme, il pourrait s’agir de tampons de laine introduits dans l’orifice utérin.
C’est fin des années 50 que les systèmes intra-utérins modernes sont vraiment apparus. Parmi ceux-ci, les plus fréquemment utilisés étaient faits de plastique, de métaux relativement inertes, de fils ou de gaines libérant des ions de cuivre cytotoxiques enroulés ou fixés à des structures en plastique,...

Mais c’est bien avant cela que Richard Richter and Ernst Gräfenberg ont débuté, au début du XXème siècle, leurs recherches pour le développement de systèmes intra-utérins. Ils en ont aussi décrit les techniques d’insertion et la gestion des problèmes.
Au Japon, dans les années trente, un nouveau système, mis au point par Tenrei Ota a vu le jour: son système métallique était formé d’un disque central attaché à un anneau extérieur par des rayons.

En 1965, la contraception est légalisée aux Etats-Unis et le développement de l’industrie plastique a permis l’expérimentation de nouveaux systèmes intra-utérins. C’est ainsi qu’on a vu naître des boucles, des bobines ou encore des spirales. C’est grâce à la «mémoire» du plastique que ces formes peuvent être conservées dans l’utérus même après l’insertion.

J. Lippes a ajouté un fil au stérilet afin d’en faciliter le retrait. Il a également contribué à la prise de conscience que les stérilets restent «in situ». Son stérilet en forme de boucle a été utilisé par plus de 30 millions d’utilisatrices de par le monde à l’exception de la Chine.

Les travaux de l’Autrichien Tietze dans les années 60 ont permis de comprendre que l’efficacité des stérilets en plastique dépendait directement de leur taille et de leur surface. Il a également répertorié la fréquence d’apparition des problèmes de saignement, de douleur ou  d’effets secondaires liés aux systèmes de cette époque.

Plus tard, H. Tatum a développé un système en plastique en forme de «T» dans l’idée de diminuer les effets secondaires et le nombre d’expulsions. L’efficacité de ce système était relativement
faible avec un taux annuel de grossesses de 18 sur 100.

Pour en améliorer l’efficacité, il a eu l’idée, avec J. Zipper, d’enrouler des fils de cuivre autour de la structure en forme de «T». L’efficacité s’en est vue accrue dès le moment où la surface des fils de cuivre aatteint 200 mm².

Depuis, bon nombre de systèmes ont été développé et mis sur le marché.

Mécanisme d’action spécifique.

Tout objet étranger présent n’importe où dans le corps provoque une réaction d’inflammation des cellules avoisinantes. L’utérus réagit de la même manière en présence d’un stérilet au cuivre. La muqueuse est alors irritée.
Les stérilets au cuivre ont un effet anti-nidatoire suite aux modifications de l’endomètre.
Le stérilet au cuivre provoque une sorte de traumatisme de l’endomètre en fonction de sa forme et de sa taille. Ensuite, il se produit une réaction inflammatoire non spécifique (réaction au corps étranger).
Cette réaction inflammatoire se caractérise par un envahissement cellulaire très défavorable à l’implantation. La concentration de cuivre au niveau du canal cervical agit sur la motilité et la viabilité des spermatozoïdes.

Le cuivre, par rapport aux autres métaux, à un effet anti-fertile puissant. Il peut aussi exercer une action sur l’ovocyte au travers d’une activité cytotoxique.

Ces deux réactions diminuent les risques de fécondation, mais ne l’empêche cependant pas totalement.

Petit guide pratique.

Combien de temps les garder ?

Il s’agit d’une contraception non-hormonale à long terme.
Leur durée d’action est généralement de 3 ans.

A qui conviennent-ils ?

Cette méthode peut convenir pour les femmes chez qui les hormones sont contreindiquées.
Les stérilets au cuivre peuvent aussi être utilisés dans des situations plus particulières comme par exemple en tant que «stérilet du lendemain». Quand la pilule du lendemain est contre-indiquée, ou quand le laps de temps est dépassé, on peut être amené à placer un tel stérilet en urgence endéans les 6 jours qui suivent un rapport non protégé.

Leur fiabilité.

Le taux de grossesse cumulé après 12 mois d’utilisation est compris entre 0,2 et 3,1 cas sur 100 femmes.
L’efficacité varie selon le modèle du stérilet et selon sa teneur en cuivre.

 

Pendant l’allaitement.

Les stérilets au cuivre n’ont pas d’influence sur l’allaitement.

Modifications du profil des saignements.

Les stérilets au cuivre sont connus pour augmenter, chez la plupart des femmes, le volume et le nombre de jour de saignements.

Variation du volume de saignement (en ml) après un an.
(Stérilet au cuivre par rapport au Système hormonal intra-utérin)

D’autres questions ?

Quelles sont les contre-indications à l’utilisation des stérilets au cuivre ?

Les contre-indications des stérilets au cuivre sont les infections génitales aigües en cours ou récentes, les grossesses, les antécédents de grossesse extra-utérine, les malformations utérines importantes, les fibromes sous-muqueux, les polypes endoutérins, les hémorragies génitales non-diagnostiquées, un cancer des voies génitales, les cardiopathies valvulaires à haut risque d’endocardite, les maladies de l’hémostase, les traitements immunosuppresseurs, la maladie de Wilson et les allergies au cuivre.

Quelles sont les effets indésirables possibles des stérilets au cuivre ?

Comme effets indésirables des stérilets au cuivre, on peut citer :

 

  • Les douleurs pelviennes,
  • Des saignements plus abondants et plus douloureux
  • Le risque d’expulsion ou de perforation de l’utérus
  • Le risque de grossesses extra-utérines
  • Les infections

4  A propos de vos règles

Les règles sont-elles vraiment nécessaires ?

C’est un mythe que de penser que les femmes doivent absolument avoir des menstruations
tous les mois. Une étude a montré qu’il n’y a pas d’avantages médicaux liés
aux règles.

Vos règles sont-elles normales ou abondantes ?

En plus d’être une méthode contraceptive, le système hormonal intra-utérin est un traitement très efficace des règles abondantes appelées “ménorragies”.
Parce qu’elles n’en parlent pas ou n’ont pas de point de comparaison, beaucoup de femmes vivent avec des règles plus abondantes que la normale ce qui peut diminuer fortement leur qualité de vie et leur bien-être...
Il faut tout d’abord savoir que les règles sont dites “normales” lorsque le volume de sang perdu au cours de cette période est en moyenne de 35 à 60 ml (4 à 6 protections par 24h).
Au-delà de 80 ml, les règles sont définies comme “trop abondantes”(plus d’une protection toutes les 2 heures pendant minimum 3 jours), ce sont les “ménorragies”.

Lorsque les règles sont abondantes, certains signes ne passent pas inaperçus:
  • Besoin de changer fréquemment de serviettes ou de tampon (plus d’une fois toutes les 2 heures pendant au moins 3 jours). Une femme normalement réglée change de protection en moyenne 4 à 6 fois par jour.
  • Impossibilité de passer une nuit complète sans devoir se lever pour changer de protection.
  • Nécessité de mettre deux ser viettes côte à côte et de les changer souvent.
  • Fatigue, perte d’énergie,... pouvant aller jusqu’à l’épuisement pendant cette période. Ceci est dû au fait que les règles abondantes provoquent une très forte élimination du fer contenu dans le sang. Ce fer est nécessaire au maintien de votre énergie.
  • Maux de dos, crampes abdominales, vertiges,... sont d’autres signes.

Donc, plus les règles sont abondantes, plus le fer contenu dans le sang est éliminé provoquant ce que l’on appelle de l’anémie. Ce fer est essentiel pour conserver votre énergie.

Les conséquences les plus importantes des règles trop abondantes sont donc la fatigue, le manque d’énergie, la difficulté à se concentrer au travail ou sur certaines tâches ménagères, voire aussi l’épuisement total.

Sans compter de possibles douleurs, l’impossibilité de porter des vêtements clairs (par crainte des taches), d’avoir une vie sociale normale ou de pratiquer certains sports, l’impression d’être moins désirable, l’absentéisme au travail, le sentiment de malaise vis-à-vis des autres,...

Des règles trop abondantes peuvent avoir de réelles répercussions négatives sur votre
bien-être et votre qualité de vie. Comme le système hormonal intra-utérin a la particularité de réduire très fortement et de façon significative les saignements pouvant même aller, chez certaines femmes, jusqu’à leur disparition complète, c’est donc un bon choix en cas de règles abondantes et de
ménorragies.


Source : Bayer Belgium