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HERPES - L'herpès génital

04 februari 2019

L'herpès génital est une maladie sexuellement transmissible provoquée par un virus : l'herpès simplex virus (HSV2) appartenant à la même famille que l'herpès labial (HSV1) qui lui est responsable des boutons de fièvre.

Transmission

La transmission se fait par contact avec une personne infectée lors de rapports sexuels. Les zones généralement infectées sont le sexe, les cuisses ou les fesses. La présence de lésions herpétiques n'est pas nécessaire pour provoquer la transmission, un porteur sain sans symptômes peut être contaminant. De même, la transmission du virus peut se faire lors d'un rapport sexuel avec ou sans pénétration. Les rapport oro-génitaux sont également contagieux.
En l'absence de symptômes, même un partenaire que l'on connaît bien peut transmettre le virus sans savoir qu'il est lui-même porteur.

Vu la grande contagiosité du virus, on considère qu'environs 20% des adultes souffrent d'herpès génital.

Le port du préservatif reste donc le seul moyen de prévention efficace quand les lésions sont localisées sur le sexe mais sa protection n'est pas totale, si des vésicules d’herpès se situent à proximité des organes génitaux et se retrouvent donc non protégées par le préservatif, elle peuvent alors entraîner une contamination du partenaire.

Les symptômes

Dans deux cas sur trois, une semaine après la contamination apparaîtront des symptômes.
Ceux-ci se caractérisent par des démangeaisons, des picotements, des brûlures, des oedèmes ,… s’accompagnant parfois de fièvre, de maux de tête et de ventre. Par ailleurs, il arrive que des douleurs soient ressenties au passage de l’urine.

Chez la femme

Une rougeur apparaît au niveau de la vulve, suivie de petites cloques groupées en « bouquet». Ces cloques chargées de virus vont se rompre et provoquer de petites plaies à vif, parfois très douloureuses. La cicatrisation n’intervient qu’au bout de 2 à 3 semaines. Ces symptômes peuvent être accompagnés de pertes vaginales.
Chez certaines femmes, l’herpès peut être localisé dans le vagin et même sur le col de l’utérus, ce qui rend le diagnostic difficile car les signes ne sont pas visibles à l’œil nu.


Chez l'homme


Les symptômes sont souvent moins douloureux et plus rapides à passer. Les zones touchées se situent en général sur le pénis et/ou le prépuce. L’herpès peut également se trouver sur la petite région cutanée située entre les deux. Il est particulièrement gênant et long à cicatriser lorsque les boutons se trouvent sur les testicules.


Dans 40% des cas, l'herpès génital est récurrent et de nouvelles poussées apparaissent, parfois avec les mêmes symptômes, des symptômes atténués ou par la présence de quelques symptômes uniquement. Ces poussées ne sont pas régulières, elles dépendent des capacités immunitaires et de facteurs déclenchants.

Voici des exemples de facteurs déclenchants : la fièvre ou une autre maladie, le stress ou une forte émotion, la fatigue, la prise d'alcool, les règles, un traumatisme local (irritation sexuelle), les relations sexuelles, certains médicament (chimiothérapie)

Traitement

Une fois dans l’organisme, le virus y reste à vie, mais il existe des traitements antiviraux, en curatif et en préventif. Pris suffisamment tôt, ils limitent la durée, le nombre et l’intensité des crises. Les antiviraux agissent en bloquant la multiplication du virus et en empêchant sa progression dans l'organisme mais il existe toujours des virus latents cachés dans les ganglions.
Il est donc possible de diminuer la douleur, accélérer la cicatrisation et réduire l'excrétion du virus et donc, sa contagiosité.

Le traitement sera instauré le plus rapidement possible après l'apparition des premiers symptômes.

Certains vaccins sont à l'étude mais aucun n'est actuellement commercialisé.

Herpès génital et grossesse

Il existe un risque de transmission à l'enfant au moment de l'accouchement mais il est faible. La fréquence de l'herpès néonatal est de 1 / 10 000. Si la grossesse est suivie régulièrement par le gynécologue, il n'y a pas lieu de s'inquiéter. En revanche, il est très important de l'informer si l'on a déjà eu de l'herpès génital. Il existe des traitements permettant d'enrayer la crise pendant la grossesse afin d'éviter tout risque pour le nouveau-né.

Il est important de prévenir votre gynécologue si vous ressentez les premiers symptômes d'une nouvelle poussée ou en cas de suspicion d'une première infection.